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Luminița Cioabă

Écrivain roumain de langue romani.

 

 

 

 

 

Luminița Cioabă est née le 1er octobre 1957 dans la ville de Târgu Cărbunești (département de Gorj), étant la fille du Rom Bulbasa Căldărari (fabricants de chaudrons), Ion Cioabă. Voulant terminer ses études, elle s’est opposée à un mariage précoce (comme c’est la coutume chez les Căldărari Roma), conçu par sa famille. Elle est diplômée du lycée de philologie ” Octavian Goga “, de l’école populaire d’art, du département de mise en scène et de théâtre, puis de la faculté de philologie de Sibiu.

Luminița Cioabă est une poétesse rromani bien connue, ses livres étant traduits en roumain et en anglais. Elle est devenue membre de l’Union des écrivains roumains.

Luminița Cioabă a recueilli une partie du folklore rom et l’a traité, de la même manière que les écrivains roumains l’ont fait pour le folklore roumain au XIXe siècle.

L’un de ses livres les plus connus est le recueil de nouvelles “La terre perdue”, dédié à “ceux qui ont vécu leur vie au fil du temps avec le ciel comme toit, l’herbe de la terre s’élevant dans l’âme des longues routes qui ne se terminent pas même au-delà du ciel”, livre publié en rromani, roumain, anglais et allemand. Les récits présentent différents thèmes littéraires issus de la mythologie de la culture rom : l’histoire de la nation dans “Tzigane et rossignol”, celle du coquelicot rouge, du printemps qui est le “jour de la réconciliation” dans “Bosquet de bouleaux”, le rituel du repas de la communauté des tentes (șatră) dans Meralda, la route, le chant et la liberté dans le Pays perdu et l’Île d’or, l’amour dans Sagesse, la Malédiction de l’ours, la Fleur de rose sauvage, la Reine de la nuit et la Fleur de pierre.

 

En plus de son activité littéraire, elle occupe le poste de présidente de la Fondation socio-culturelle des Rroms “Ion Cioabă”, participe à des séminaires et à des réunions avec des organisations non gouvernementales. Elle a édité et dirige les magazines “Neo Drom” et “Divano Rromano” à Sibiu.

Luminița Cioabă a également réalisé deux documentaires : “Larmes roms” (“Iasfa Romane”) – 2006, qui présente en 52 minutes, sur la base de témoignages de survivants, la tragédie de la déportation des Roms en Transnistrie et “Mémoires de la communauté des tentes (șatră)”.

Livres publiés

  • O angluno la phuveako – Les racines de la terre (Éditions Neo Drom, Sibiu, 1994) – poèmes
  • O manuãi kai bitinel briãînd – Le marchand de pluie (Éditions Neo Drom, Sibiu, 1997) – poèmes
  • Romanian-Gypsy conversation guide (Teora Publishing House, Bucarest, 2000)
  • Cours intensif de langue rromani (Editions Neo Drom, Sibiu, 2001)
  • Pays perdu (Etape Publishing, Sibiu, 2002) – histoires
  • Déportation en Transnistrie. Témoignages (Éditions Neo Drom, Sibiu, 2006)
  • Roma Tears (Ro Media Publishing 2006)
  • La tragédie des Roms déportés en Transnistrie 1942-1945 (Editions Polirom 2009)
  • Poèmes d’hier et d’aujourd’hui (Fondation “Ion Cioaba”)
  • L’âme de la Terre (Éditions CNCR 2016)
  • Testament pour le paradis (Éditions Carmel 2017)

Joue

– La malédiction du serpent

– Delilah

– Coquelicot rouge

Prix

  •  “Nichita Stănescu” Prix pour le meilleur volume de poésie “Racine de la terre”.
  • -Amico Rom – Premier triple prix au Festival international de la poésie de Rome pour le recueil de poèmes “Earth Root”.
  • Dramaturgie – pour la pièce “La malédiction du serpent”.
  • Prose courte – pour la nouvelle “Istrate”)
  • Prix “Crayon d’or de la poupée” 2010 Pologne
  • Prix de la “carrière littéraire” 2015 Italie
  • Documentaires
  • Lacrimi Romane 2005 (traduit en roumain – sous-titré en roumain, anglais et allemand)
  • Romano Illo (eromanes avec sous-titres anglais)
  • Entre tradition et loi (roumain)

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